Les rodéos urbains.

Bonjour. Il y a quelque chose qui me turlupine.
Je ne sais pas vous, mais moi, ces rodéos urbains, ça ME MET LES NERFS EN PELOTE !
De mon temps, le rodéo était pratiqué par des cow-boys un tantinet séducteurs, bien bâtis et sûrs d'eux ! Le spectacle avait à la fois un côté « homme puissant maîtrisant l'animal » et un autre assez érotique, quoique c'est un peu la même chose, mais ça, c'est mon opinion. Foi de mère Cottivet, j'en ai encore les guiboles flageolantes rien que d'y penser ! Les pelos de l'époque valaient leur pesant de gratons, ceux de maintenant, ne me disent rien qui vaille et ne méritent même pas qu'on dépense une cacahuète pour eux, c'est que des bons à enfermer.
On a bien avancé depuis le temps des westerns, foin de chevaux, de taureaux, on a les scooters pour que des petits godelureaux, camés jusqu'à l'os et bien marinés dans du plus fort que le beaujolais, se prennent pour John Wayne.
En 2022, un drôle de bocon sévit partout. Il touche les gones qui filent la latche à leurs parents, parents qui auraient plutôt dû les bugner plus souvent quand ils étaient en âge de comprendre ce qui est bien ou mal. Je sais, c'est contre la loi de frapper, mais maintenant, faute d'une éducation, correcte (sans les coups, évidemment), ces moutards ont le désert dans la cervelle et s'éclapsent la basane à terroriser le passant, voire anéantir le matériel et pire encore, à blesser des gens ! Où va le monde, mes pauvres enfants, je vous le demande... Il y a des coups de pied au C... qui se perdent, moi je vous le dis !
Je suis peut-être mauvaise, mais je leur souhaiterais, si c'était en mon pouvoir, de dégringoler sur un gadin et de se casser la figure sans esquinter personne bien entendu... Dans la rue, on en a marre de sursauter, la nuit, on n'en peut plus de plus dormir avec leur barouf, et ras la casquette de chaber ces ganais sur leurs engins chourés. Y'en a même qui se prennent pour les Dalton ! En plus, pas courageux pour deux sous, ça se sauve dans tous les coins en débaroulant les traboules pour échapper à la police. Au passage, ils renversent et massacrent un peu, trois fois rien, une paille !
Alors, est-ce qu'on va faire quelque chose et jeter ces équevilles, ces grands gognands, aux ordures ou essayer d'en faire des responsables avec un petit quelque chose dans la caboche ?
À un beau jour que vin, mes belins-belines.
© PPB - 2022
